Espace clients

DTA Amiante : le Dossier technique amiante

Un dossier technique amiante (DTA) est un document qui recense les informations relatives à la présence d’amiante dans un bâtiment ou une installation.

Il est important de savoir si un bâtiment contient des matériaux contenant de l’amiante, car cela peut être dangereux pour la santé des personnes qui y vivent ou y travaillent. Une fois que ces matériaux ont été identifiés, des mesures de gestion appropriées doivent être mises en place pour limiter l’exposition des personnes au risque.

Ces mesures de gestion sont enregistrées dans un DTA que le propriétaire du bâtiment doit créer et tenir à jour. Ce dossier sert à informer les occupants et les intervenants potentiels sur la présence d’amiante dans le bâtiment, afin que des mesures de prévention puissent être mises en place.

Il est essentiel que le propriétaire adapte ces mesures de prévention aux spécificités de chaque bâtiment, à ses conditions d’occupation et aux situations particulières qui peuvent se présenter.

Ces recommandations générales de sécurité ne remplacent pas les règles et obligations déjà existantes en matière de santé et de sécurité au travail qui sont établies dans le code du travail.

En mettant en œuvre ces mesures de prévention, on veille à la sécurité et au bien-être de toutes les personnes concernées par le bâtiment.

Dans quel cas doit-on faire un Dossier Technique Amiante ou DTA ?

Le repérage des matériaux ou produits contenant de l’amiante est une procédure importante pour assurer la sécurité dans différents types de bâtiments. Il est obligatoire pour les immeubles dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997, qu’ils soient utilisés à des fins d’habitation ou qu’ils servent de bâtiments publics, industriels, établissements recevant du public, ou encore pour les entreprises.

Il y a deux cas où un Dossier Technique Amiante (DTA) doit être réalisé. Le premier cas concerne le repérage d’amiante dans les parties communes des immeubles d’habitation. Le deuxième cas concerne le repérage d’amiante dans les immeubles utilisés à d’autres fins que l’habitation.

Grâce à ces repérages, nous pouvons nous assurer que tous les bâtiments sont contrôlés et que les éventuelles présences d’amiante sont identifiées. Cela permet de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de tous les occupants et usagers des lieux.

Le Dossier Technique Amiante ou DTA est-il obligatoire ?

C’est le décret n°2011-629 du 3 juin 2011 qui impose à certains propriétaires d’immeubles bâti de constituer, de conserver et de tenir à jour le Dossier Technique Amiante (DTA).

Art. R. 1334-29-5 – Les propriétaires d’immeubles collectifs d’habitation, et de tous autres immeubles à l’exception des habitations individuelles constituent, conservent un dossier intitulé « dossier technique amiante ».

Que doit on retrouver dans ce Dossier Technique Amiante ou DTA ?

  • Les rapports de repérage des matériaux et produits des listes A et B contenant de l’amiante ;
  • Le cas échéant, la date, la nature, la localisation et les résultats des évaluations périodiques de l’état de conservation, des mesures d’empoussièrement, des travaux de retrait ou de confinement de matériaux et produits contenant de l’amiante et des mesures conservatoires mises en œuvre ;
  • Les recommandations générales de sécurité à l’égard de ces matériaux et produits, notamment procédures d’intervention, y compris les procédures de gestion et d’élimination des déchets ;
  • Une fiche récapitulative.

 

Le « dossier technique amiante” est tenu à jour par le propriétaire et intègre les éléments relatifs aux matériaux et produits contenant de l’amiante découverts à l’occasion de travaux ou d’opérations d’entretien.

Amiante liste A et liste B, à quoi ça correspond ?

Liste A mentionnée à l’article R. 1334-20 du code la santé public:

Le repérage de la liste A consiste à sonder ou à vérifier les composants suivant : Les flocages, les dalles de faux plafonds et les calorifuges.

Liste B  mentionnée à l’article R. 1334-21 du code de la santé public:

1. Parois verticales intérieures

Murs et cloisons « en dur » et poteaux (périphériques et intérieurs). Cloisons (légères et préfabriquées), gaines et coffres. Enduits projetés, revêtements durs (plaques menuiserie, amiante-ciment) et entourages de poteaux (carton, amiante-ciment, matériau sandwich, carton + plâtre), coffrage perdu. Enduits projetés, panneaux de cloisons.

2. Planchers et plafonds

Plafonds, poutres et charpentes, gaines et coffres. Enduits projetés, panneaux collés ou vissés. Planchers. Dalles de sol. 

3. Conduits, canalisations et équipements intérieurs

Conduits de fluides (air, eau, autres fluides…). Conduits, enveloppes de calorifuges. Clapets/ volets coupe-feu. Clapets, volets, rebouchage. Portes coupe-feu. Joints (tresses, bandes). Vide-ordures. Conduits. 

4. Eléments extérieurs

Toitures. Bardages et façades légères. Conduits en toiture et façade. Plaques, ardoises, accessoires de couverture (composites, fibres-ciment), bardeaux bitumineux. Plaques, ardoises, panneaux (composites, fibres-ciment). Conduits en amiante-ciment : eaux pluviales, eaux usées, conduits de fumée.

Quelles obligations découlent des repérages obligatoires pour les propriétaires ?

Pour le cas de repérage de matériaux ou de produits de la liste A :

Dès qu’un repérage concernant les matériaux et produits de la liste A est effectué, des actions sont indiquées dans le rapport de repérage selon l’état de dégradation des matériaux et produits. Le propriétaire est tenu, sous peine d’amendes, de les mettre en œuvre.

Trois niveaux sont définis (ces niveaux n’ont rien à voir avec les niveaux d’empoussièrement) et donnent lieu à des prescriptions différentes par l’opérateur de repérage.

  • Si le matériau est dans un état de conservation satisfaisant (N = 1) : il faut faire réaliser une surveillance périodique de l’état du matériau (tous les trois ans), c’est-à-dire évaluer à nouveau son état de conservation (qui peut se dégrader au cours du temps) dans un délai de trois ans.
  • Si le matériau est dans un état intermédiaire de conservation (N = 2) : il faut alors vérifier le niveau d’empoussièrement. Cette mesure doit être effectuée par un laboratoire agréé par le ministère chargé de la santé. Si le niveau mesuré est supérieur à 5 fibres par litre dans l’air, des travaux doivent être engagés.
  • Si le matériau est dégradé (N = 3) : des travaux doivent être entrepris (retrait ou confinement des matériaux amiantés) et achevés dans les 3 ans à partir de la date de réception du diagnostic. Ils sont réalisés par une entreprise possédant un certificat de qualification qui atteste de sa capacité technique à réaliser ces opérations.

 

Dans l’attente des travaux, des mesures conservatoires doivent être mises en œuvre sans délai afin d’assurer un niveau d’empoussièrement inférieur à 5 fibres par litre dans l’air et permettre ainsi de réduire l’exposition des occupants aux poussières d’amiante. Les mesures conservatoires sont des mesures appropriées (ex : restriction d’accès, confinement…), mises en place pendant la période précédant les travaux.

 

Pour le cas de repérage de matériaux ou de produits de la liste B :

Quel que soit le type d’immeuble bâti concerné, il est de la responsabilité du propriétaire de l’immeuble bâti de mettre en œuvre ou non les préconisations émises par l’opérateur de repérage suite aux résultats de l’évaluation qu’il a effectuée de l’état de conservation des matériaux et produits de la liste B contenant de l’amiante.

Trois niveaux sont définis et donnent lieu à des prescriptions différentes :

  1. Évaluation périodique « EP » : il faut faire réaliser une surveillance périodique de l’état du matériau, sans précision de la fréquence de cette évaluation.
  2. Action corrective de premier niveau « AC1 » : action de remise en état limitée au remplacement, au recouvrement ou à la protection des seuls éléments dégradés.
  3. Actions corrective de deuxième niveau « AC2 » : concerne l’ensemble d’une zone, de telle sorte que le matériau ou produit ne soit plus soumis à aucune agression ni dégradation.

Quelles sont les sanctions en cas de manquement au DTA ?

Les propriétaires des parties communes des immeubles collectifs d’habitation et de tous autres types de bâtiments (excepté les maisons individuelles), sont passibles d’une  amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe (amende d’un montant de 1500€) s’ils ne remplissent pas l’une des obligations suivantes :

  • Ne pas faire réaliser l’évaluation périodique de l’état de conservation,
  • Ne pas faire réaliser la mesure d’empoussièrement pour des MPCA de la liste A en score 2,
  • Ne pas faire réaliser de travaux de retrait ou de confinement sous un délai de 36 mois,
  • Ne pas faire réaliser l’examen visuel après travaux de retrait ou de confinement,
  • Ne pas faire réaliser la mesure d’empoussièrement à l’issue des travaux de retrait (2ème restitution).

Qui peut réaliser ce repérage ?

Seul un professionnel certifié peut émettre ce repérage amiante des parties privatives. Vous trouverez la liste de ces diagnostiqueurs habilités sur le site du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie du Développement Durable, et de la Mer.

L’opérateur de DIAG INVEST 13 qui intervient pour effectuer ce type de repérage dispose de la certification Amiante avec mention, des compétences, des moyens et des assurances nécessaires.

Les Diagnostics Immobiliers Obligatoires

Diagnostic Amiante

Diagnostic Plomb

Diagnostic Gaz

Diagnostic Termites

Diagnostic Électricité

DPE (diagnostic performance énergétique)

Nos engagements

Rigueur

Notre équipe vous apporte la qualité, le sérieux et les garanties nécessaires liées à la vente ou la mise en location de votre bien immobilier.

Professionnalisme

Nos professionnels certifiés sont à votre écoute pour tous vos diagnostics et conseils techniques.

Réactivité

Notre équipe intervient dans les 48 heures après validation de votre devis dans un rayon de 50 kms autour de Miramas.